EMDR-HUMANISTE
Guérir les traumatismes avec l'EMDR-H
L’EMDR, c’est quoi ?
L’EMDR, d’après l’anglais Eye Movement Desensitization and Reprocessing a été mis au point par Francine Shapiro, psychologue new-yorkaise, à partir de 1987. Il s’agit d’un processus psychothérapeutique d ‘intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires ou plus couramment EMDR.
Cette thérapie s’est développée dans le cadre du traitement de la santé mentale des militaires de retour de conflits et guerres.
Elle est aujourd’hui utilisée comme un des traitements les plus efficients pour la prise en charge du stress post-traumatique (ESPT).
La particularité de l’EMDR-H réside dans la stimulation sensorielle généralement appliquée sous une forme bilatérale alternée et le plus souvent par le biais des mouvements oculaires. On parle alors de stimulation bilatérale alternée ou SBA.
Quand faire une thérapie EMDR-H ?
La vie amène malheureusement parfois son lot de chocs émotionnels, et ceux-ci peuvent être traités, qu’ils soient survenus dans l’enfance ou à l’âge adulte:
Il y a les traumas discrets dans le cadre conjugal, familial, ou professionnel qui s’inscrivent dans le temps et la répétition comme:
- L’accompagnement au long cours d’un proche malade physiquement ou psychiquement (bipolarité, skizophrénie, Alzheimer et démences, par exemple)
- L’abandon
- La séparation douloureuse
- L’humiliation
- Le rejet
- Le harcèlement moral
- La peur
- L’emprise psychologique
Il y a les traumas violents avec choc psychologique et sidération comme:
- Une agression ou des maltraitances physiques, sexuelles, ou psychologiques
- Un accident choquant
- Un deuil
- Une catastrophe naturelle
- Un attentat
- Une guerre ou un conflit armé si vous avez été militaire par exemple
Ces événements sont autant de traumas qui laissent des traces émotionnelles qui paraissent indélébiles, et des séquelles parfois lourdes de conséquences au quotidien.
Dans le choc traumatique ou traumatisme psychique causé par un événement, le cerveau n’est pas en capacité de traiter les éléments qu’il reçoit, aussi, il va rester en quelque sorte « en boucle » autour du choc.
Sans que la personne en soit réellement consciente, il va lui être impossible de « digérer », c’est-à-dire de traiter ces informations.
Le cerveau développe alors un stress dit post-traumatique, qui peut évoluer vers des problématiques de vie personnelles, professionnelles et relationnelles importantes au quotidien. Ce qui constitue les séquelles du choc initial va peu à peu évoluer vers une forme névrotique ou pathologique, c’est-à-dire, des troubles psychologiques allant de comportements répétitifs à des maladies avérées.
Quelques exemples de troubles du stress post-traumatique: irritabilité, angoisses, cauchemars et terreurs nocturnes,états dépressifs,somatisation, comportements violents,tendance à l’isolement, troubles du comportement alimentaire etc.